Après plusieurs mois, le printemps érable, mouvement de contestation des étudiants québecois contre la forte hausse des frais de scolarité, ne faiblit pas.

Le 18 mai dernier, le premier ministre, Jean Charest, a fait voter la loi 78 dite aussi loi matraque qui permet au gouvernement de réprimer sévèrement les manifestations.

Le mouvement du printemps érable, lancé par les étudiants, est en train d'atteindre toute la société québecoise. Ainsi, de profondes divisions entre pro et anti peuvent déjà être ressenties à la lecture quotidienne des médias québecois.
C'est toute la politique et le modèle néo-libéral, prôné par le parti libéral de Jean Charest qui se trouve ainsi de plus en plus contesté.
En parallèle, les nombreuses affaires de corruption avérées ou supposées qui entourent les proches du parti libéral ou l'équipe dirigeante elle-même, contribuent à alourdir sérieusement le climat politique au Québec.

La revue de Presse sur l'actualité du printemps érable au Québec